Presse

«Je me suis réfugiée là... En performant les récits déroutants de ses aventures, Margo Chou transforme ses spectateurs en refuge. Ceux-là même qu’elle cherchait à travers la ville…
… Margo raconte ses aventures, ses errances en quête de percées dans la ville, des gens et d'endroits qui se trouvent un peu à la marge. De refuges en refuges, de trottoirs en cabanes, de terrains vagues en famille roms, Margo échoue sur des canapés, quelques chaises en plastique et des recoins pour y loger son intimité ou y fêter son anniversaire. Les évènements qu'elle décrit deviennent autant d'abris pour ses pensées voletantes qui s'y reproduisent, fictionnalisent peut-être, tandis qu'en fond retentit un morceau de Raï ou de Manélé. La lecture de ses textes alterne avec d'infinies plongées dans les délires d'une attention soutenue, tout à coup obsédée par un détail qu'elle n'aura de cesse de retourner sous sa langue. Ainsi les ressorts du monologue se construisent sur les ralentis kaléidoscopiques du récit qui soudain plongé dans une stase, nous autorise à lui tourner autour tandis que l'artiste se délecte, s'enthousiasme, précise, change de point de vue et n'en finit pas de repasser ses mots sur la même plaie : qu'est-ce que le langage peut faire des émotions si ce n'est les décrire encore et encore jusqu'à ce qu'elles perdent un peu de leurs charges? …»
Mouvement - Octobre 2018 - Claire Astier

Dans ce journal intime collectif, il y a de la légèreté, de la poésie brute, et l'idée que malgré tout, la vie pourrait nous enchanter, parfois. Enfin une bonne nouvelle !
Le Canard Enchaîné - Avril 2018- Jean Luc Porquet

«Dans la vie, la vraie, celle de tous les jours, Margo Chou vise juste, au hasard des instants, en plein coeur, en plein dans le mille. Margo a ce talent, elle est partout chez elle, même quand elle se fait virer parce que Margo parle, parfois trop, parce qu’elle te raconte ta vie, la tienne et celle de tes voisins, parce qu’elle parle aux Rroms, parce qu’elle parle des Rroms sans décorum. Avec sérieux, avec humour et surtout avec l’air de ne pas y toucher, elle te prend aux tripes.»
Nova Aime-JANVIER 2018 - Squaaly

«Elle nous emmène dans sa longue errance, échange avec les spectateurs avec un naturel ébouriffant. Elle a beaucoup voyagé ... Elle sait prendre des risques pour engager la conversation. Et c’est un vrai talent car nous restons à discuter longuement entre nous jusqu’à la nuit noire.»
THEATRE DU BLOG-JUILLET 2017 - Edith Rappoport